J'ouvre la porte de son passage
Que j'ai aimé sur son visage;
Volonté forte d'effacer l'âge
Pour traverser mon beau présage.

J'ouvre la porte du baldaquin
Pour y danser entre ses mains
Loin des nuits mortes, des faux matins,
De mon passé où j'étais rien.

J'ouvre la porte à sa tendresse,
Son soleil d'or, son vin d'ivresse
Que de la sorte feront que cessent
Les corps à corps de ma détresse.

J'ouvre la porte du rêve joli
De vouloir croire la nouvelle vie
Transmise d'aorte d'un coeur transi
En grand espoir pour coeur noirci.

J'ouvre la porte pour partager
Par la passerelle de liberté
Ce qu'il colporte juste pour m'aimer
Comme ses appels dans nos baisers.

Je ferme la porte de mon placard
En y laissant tous mes cafards;
Sur passerelle je prends chemin
A l'autre bout m'attend Demain...

Et que m'emporte le temps qui passe
En envolée pour perdre ma trace.
Et que m'importe si je trépasse
Moi, je renais dés qu'il m'enlace.

Je passe la porte pour qu'il m'embrasse.

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